ÉCONOMIE D’ANGOLA
Étant donné la situation géographique, le climat favorable, les propriétés des sols et la richesse en ressources halieutiques, l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pêche devront être des secteurs stratégiques ; de plus, étant donné les relations input-output respectives, les agro-industries, les matériaux de construction et le commerce en général auront tendance à croître rapidement, en réduisant la dépendance des importations, actuellement excessives.
Le pays est riche en ressources naturelles, en particulier en pétrole, mais également en diamants, minerai de fer, phosphates, cuivre, or et uranium.
L’économie angolaise se trouve dans une phase de transition dans son processus de développement, d’une phase où elle se fonde sur les facteurs de production (factor-driven economy), très dépendante de l’exportation de pétrole brut, vers une phase d’efficacité (efficiency-driven), orientée vers la croissance et la diversification des secteurs de production interne non liés à l’activité pétrolifère.
L’exploitation des ressources naturelles, surtout du pétrole et, plus récemment, du gaz naturel et des autres réserves minérales qui restent à exploiter, continue de représenter à moyen terme, le principal moteur de développement de l’économie angolaise.
Les secteurs que l’on s’attend, à moyen terme, à ce qu’ils viennent à contribuer de façon plus active à la diversification de l’économie sont l’agriculture et l’agro-industrie, boissons, élevage et pêche, industrie légère associée à la construction et à l’industrie pétrolifère, et le tourisme.
D’un autre côté, avec une côte très étendue, la capacité du pays en termes de durabilité est de 450 mille tonnes annuelles de poisson, mais à peine la moitié de cette valeur environ est effectivement pêchée.
Dans le secteur minier, la situation ici encore fait preuve d’une sous-exploitation des ressources – l’Angola est le septième plus grand producteur de diamants au niveau mondial, mais ce secteur ne représente que 0,8% du PIB. Il existe encore des réserves étendues d’or, de cuivre, de marbre, de granite et de cobalt.
RELATIONS INTERNATIONALES ET RÉGIONALES
La République d’Angola est membre, entre autres organisations :
• de la Banque Africaine de Développement (BAD) ;
• de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) ;
• de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ;
• de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) ;
• du Fonds Monétaire International (FMI) ;
• de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ;
• de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Au niveau régional, l’Angola fait partie :
• de la Communauté pour le Développement d’Afrique Australe (SADC – Southern African Development Community) ;
• de l’Union Africaine (UA) ;
• de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP).
Au niveau commercial, une Zone de Commerce libre a été créée, sachant que se prépare la mise en place d’une Union Douanière Commune, une Union Monétaire et une Monnaie.